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Historique

La plus ancienne chemise préservée, découverte par l’égyptologue William Matthew Flinders Petrie, est un tissu en lin dans une tombe de la première dynastie égyptienne dans la nécropole de Tarkhan vers 3 000 av. J.-C. : elle dispose d’épaules et de manches finement plissées, une petite frange sur le bord du tissu orne l’encolure et la couture latérale[1].

L’ancêtre de la chemise est la tunique, en forme de T et avec une coupe droite, portée indifféremment par les hommes et les femmes à même la peau comme sous-vêtement. Les Romains portent dessous la toge ou la stola, la tunica exterior (tunique ample aux manches courtes) puis la tunica interior ou subucula (tunique moins longue — à l’exception des femmes — en lin pourvue de manches, apparue au IIIe siècle, dont la manière de la ceinturer varie selon le sexe et la condition sociale)[2].

Au Moyen Âge, la chemise toujours portée comme sous-vêtement (ou comme chemise de nuit[3]) se répand parmi toute la population occidentale, elle est en lin, ortie, chanvre (laine ou coton pour les plus riches)[4]. Dans des œuvres d’art médiéval, la chemise est seulement visible (lorsque le personnage se dévêtit pour travailler ou soulève son vêtement du dessus) sur des personnes de de condition modeste, bergers, paysans, prisonniers, pénitents[5]. Identique pour les hommes comme pour les femmes, c’est un vêtement sobre, non teint, parfois rehaussé de motifs. Pour des raisons d’hygiène, la chemise est blanche et se fait bouillir. L’Église enjoint aux femmes de comprimer leurs seins sous leur chemise de lin (seul sous-vêtement féminin jusqu’à l’époque moderne) pour gommer leur féminité ; dans le Roman de la Rose, on lit : « si elle a les seins trop gros, qu’elle prenne un fichu et un carré d’étoffe, qu’elle les mette sur les épaules, qu’elle s’en fasse serrer et ceindre les côtés tout autour puis attacher le tout, ainsi ficelée elle pourra aller se divertir ». Le chainse est identique à la chemise (à l’exception peut-être du col absent chez la chemise, les deux sont fendus à l’encolure, plissés ou non, plus larges sur le bas pour les femmes) mais il se porte entre elle et le bliaud[6]. Alors que les chemises ont une unique couture qui peut être resserrée ou boutonnée, les Croisés rapportent des Croisades les tuniques portées par les Perses dont les manches coupées séparément et cousues aux emmanchures donnent la structure définitive à la chemise[4].

Après la guerre de Cent Ans et l’épidémie de la grande peste, les nouvelles techniques de tissage et de teinture, développées par l’industrie du textile des Flandres qui profite de sa neutralité lors de cette guerre, répondent à la croissance démographique, de meilleures conditions de vie et le désir de luxe de l’aristocratie : au XVe siècle, la chemise se voit ajouter un col et commence à devenir un vêtement masculin[7]. Les chemises du XVIe siècle, mises en évidence par les décolletés carrés, très ouverts ou le bas des manches des vêtements, sont confectionnées dans des tissus plus fins (notamment la soie), s’ornent de broderies (dentelle, jabots au niveau du col et des poignets, cordelette serrant et nouant le col, fraises), sont parfois plissées et se ferment par des boutons[8].

Jusqu’au XVIIIe siècle, réalisée en dentelle, elle est richement ornée pour symboliser le statut social[7].

Au XIXe siècle, elle est plus longue d’environ 6 cm, les pans sont arrondis et elle ne se montre plus, seuls les poignets et le col peuvent dépasser du costume[7].

À partir du XXe siècle, la chemise gagne en confort et commence à être portée par les femmes[7].

CHEMISE

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Une chemise est un vêtement qui couvre le buste et les bras. Elle comprend un col, des manches longues et un boutonnage sur le devant. Il en existe également une version féminine, que l’on appelle chemisier. La chemise ne comporte pas de doublure.

Quand les manches sont courtes, elle se désigne par le terme chemisette. Si elle est destinée aux femmes (coupe cintrée, ornements, etc.), on la désigne sous le terme chemisier.

En fonction des modes, elle se porte sur ou dans le pantalon. Jusqu’au début des années 90, le port de la chemise sur le pantalon est marginal, il est considéré comme une marque de négligence, voire d’irrespect. Puis les adolescents commencent à sortir leur chemise du pantalon, par rébellion ou originalité. Cette tendance qui étonne au début s’impose peu à peu comme un véritable phénomène de mode, traversant tous les âges et les catégories professionnelles. Ce sont cependant plutôt les jeunes qui portent leur chemise sur le pantalon, et plutôt ceux du style un peu BCBG, la chemise étant quelque peu boudée par les adolescents. Depuis quelques années, la mode consiste aussi à laisser dépasser la chemise même quand elle est portée sous un pull-over. On assiste aujourd’hui à un mouvement inverse : étant donné que tout le monde porte désormais sa chemise sur le pantalon, les hommes se voulant plus élégants en rentrent les pans dans le leur.

Un homme boutonnant sa chemise.Cette mode est à mettre en relation avec la chemise liquette. La chemise liquette possède les pans arrondis, et le pan de derrière est un peu plus long que celui de devant. Ce nom vient de la liquette, ancien vêtement très long avec des pans arrondis. La forme liquette convient spécialement à cette mode.

On distingue également la chemise de nuit qui est un vêtement de nuit féminin, sorte de robe plus ou moins longue.

Au XIXe siècle, la chemise de corps était un sous-vêtement en tissu fin porté à même la peau. C’est ainsi que le tee-shirt qui en a repris le concept, s’est d’abord appelé chemise américaine.

L’homme en jupe gothique

Homme gothique en jupeLe mouvement gothique est apparu entre la fin des années 1970 et le début des années 1980 au Royaume-Uni et perdure de nos jours avec plus ou moins de vitalité, principalement en Europe mais également sous des formes légèrement différentes dans le monde entier.

 

Cette sous-culture issue des mouvements punk et new wave, s’inspirant du cinéma expressionniste allemand, du fantastique et du roman gothique, se caractérise notamment (sans s’y réduire cependant) par une esthétique sombre, macabre, parfois provocatrice. Cette dernière se traduit par un code vestimentaire, la mode gothique, essentiellement basé sur le noir et les couleurs sombres, souvent accessoirisé avec des clous ou des éléments considérés comme mystiques, et perçus selon les points de vue comme sexy, provocateur, effrayant ou excentrique.

 

On croisera dans ce mouvement des hommes portant de longues jupes noires que l’on peut retrouver dans la plupart des boutiques gothiques.

L’homme en jupe écossais : le Kilt

homme en jupe écossais : le Kilt“Kilt” est un mot danois.
Le kilt est une jupe courte portée par les guerriers vikings qui ont conquis tout le nord de l’Europe ainsi que l’Irlande et la Normandie. Ensuite, ils se sont installés en Ecosse où ils ont adopté le “plaid” qui était une sorte de couverture resserée par une ceinture, à la taille.

Pendant l’occupation Romaine, on voit apparaître une jupe courte, de couleur écru, plissée à l’arrière et sanglée sur le côté droit (la même que le kilt actuel).

En fait, le kilt n’est,à l’origine, pas écossais.Il était porté dans toute l’europe mais sous différentes appellations.

Les hommes portent le kilt en Ecosse,en Bretagne,en Normandie,en Irlande, au pays de Galles, en Cornouailles et sur l’ile de man. Chaque pays ou région où les hommes portent le kilt possède son propre tartan ( motifs et couleurs.)

L’homme en jupe océanien

homme en jupe océanienLes vêtements avaient une fonction d’ornement. Le plus répandu est le pagne ou tapa fabriqué à partir d’écorce de mûrier séchée et collé avec de la sève.

On retrouve ce vêtement à travers toute l’Océanie (Australie, Papouasie Nouvelle Guinée et Nouvelle-Zélande.)

Nous avons trouvé aussi une représentation montrant un homme océanien dans une sorte de robe.